Concerts symphoniques
Il était une fois l'orchestre

Beethoven est de nouveau à l’honneur cette saison. Né en 1770, il y a deux cent cinquante ans, voilà un compositeur qui occupe une place unique : à cheval sur deux siècles, il invente une autre époque grâce à des partitions qui, à leur manière, forcent les portes de l’histoire de la musique. C’est dans cet esprit que sont proposées cette saison de grandes partitions comme la Missa solemnis et la Symphonie pastorale, ou des cantates inattendues composées alors que le jeune musicien était encore à Bonn.
Cette saison est aussi l’occasion de célébrer Stravinsky, mort en 1971, qui eut une carrière longue de soixante ans et, de L’Oiseau de feu à Pulcinella, a cultivé fastueusement l’orchestre, ses couleurs et ses rythmes. Rachmaninov, lui aussi orphelin de la Russie, est également à l’affiche, histoire de confronter deux musiciens exilés qu’esthétiquement tout oppose.
Des œuvres célèbres comme la Cinquième de Mahler, les Tableaux d’une exposition ou la Symphonie du Nouveau Monde font également partie de notre programme, mais aussi des pages qu’on aura plaisir à redécouvrir comme la Suite scythe de Prokofiev, le Conte d’été de Josef Suk ou le Prélude festif de Richard Strauss. Sans oublier des opéras comme Salomé ou Amor Azul de Gilberto Gil et Aldo Brizzi. Et c’est Howard Shore et Gabriel Yared qui défendront les couleurs de la musique de film.
On notera que l’intégralité du programme du festival Présences, dont l’invité sera en 2021 Pascal Dusapin, est d’ores et déjà annoncée, parce que le demain de la musique et de la création se prépare aujourd’hui.