Né à Strasbourg, Daniel Serfaty étudie le violon dès l'âge de 8 ans. Après son baccalauréat, il entreprend des études de mathématique/physique à l'Université Louis Pasteur et commence en parallèle son cursus de chant au Conservatoire National de Région de Strasbourg dans la classe d’Elisabeth Dillenschneider et auprès du ténor Howard Crook à Paris pour la musique ancienne. Doté d’une couleur de voix claire, il s’oriente très rapidement vers le répertoire de Tenore di Grazia. Après avoir obtenu sa Licence de Physique, il est invité à chanter le Messie de Händel sous la baguette de Martin Gester et la Création de Joseph Haydn avec l’ensemble vocal Akademia. Il découvre ainsi son intérêt pour la pratique vocale d'ensemble et décide alors de se professionnaliser dans cette voie. Ayant rejoint en 1998 le Chœur du Grand Théâtre de Limoges, il y chante également plusieurs seconds rôles d'opérettes et d'opéras. C'est au Conservatoire de Région de Limoges qu’il obtient sa médaille de Vermeil de chant en 2001. En 2002 il intègre le Chœur de l’Opéra National de Lorraine et se perfectionne auprès de Sophie Norton (Nancy) et Christian Jean (Paris). Daniel Serfaty a participé à de nombreux concerts de musique sacrée. Son répertoire comprend entre autres la Messe de Minuit de Charpentier, l’Histoire de la Nativité de Schütz, Jesu Membra Nostri de Buxtehude, le Magnificat BWV 243 ainsi que plusieurs Cantates de J.S. Bach, les Coronation Anthems, Messiah et Israel in Egypt de Haendel, les Vêpres d’un Confesseur KV 339, Davidde Penitente KV 469 et la Grande Messe KV 427 de Mozart, la Nelsonmesse Hob XXII:11 et la Schöpfungsmesse Hob XXII:13 de Haydn, la Messe en Ut opus 86 de Beethoven. Daniel Serfaty a chanté dans plusieurs ensembles vocaux de renom comme le Chœur de Chambre de Namur, Accentus, le Chœur de l’Opéra National de Lorraine et surtout le Chœur de Radio-France dont il est membre permanent depuis janvier 2006. Ayant un intérêt particulier pour les périodes baroque et classique, Daniel SERFATY a également composé plusieurs symphonies ainsi qu’un concerto pour violon dans un style délibérément mozartien. 

Leonardo García Alarcón - Photo : Benoît Lambert

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