Formé au Conservatoire de Grenoble (avec Philippe Guingouain), Yann Dubost poursuit ses études au CNSMD de Lyon dans la classe de Bernard Cazauran, et se perfectionne auprès de Seiji Ozawa dans le cadre de l’International Music Academy Switzerland. Premier Prix des concours internationaux de l’International Society of Bassists (États-Unis, 2005), de Haverhill (Royaume-Uni, 2004), et de Wattrelos (France, 1999), il est également lauréat de la Fondation Cziffra et du Premio Valentino Bucchi (Rome, 2008). Il intègre à dix-neuf ans l’Orchestre de Paris, avant de devenir contrebasse solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France en 2011. En tant que contrebasse solo invité, on le retrouve avec le London Symphony Orchestra, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Opéra national de Lyon, l’Orchestre de chambre de Paris, les Siècles, les Dissonances… Chambriste, il a partagé la scène avec Paul Badura-Skoda, Renaud Capuçon, Bertrand Chamayou, Christophe Coin, Augustin Dumay, Jean Rondeau ou encore Christoph Eschenbach. Il se produit aussi avec l’ensemble Pygmalion et le Cercle de l’Harmonie. Il a fondé avec Yorrick et Daniel Troman (violon et accordéon) le trio Les Tromano, est membre de l’ensemble L’Itinéraire et a travaillé avec György Kurtag, Henri Dutilleux, George Benjamin, Betsy Jolas, Michaël Levinas, Ondrej Adamek. Yann Dubost enseigne au CRR de Paris et au Pôle supérieur Paris Boulogne-Billancourt. Il joue une contrebasse de Giuseppe Zanotti de 1733. Deux disques Schubert auxquels il a participé sont sortis en 2020 : l’Octuor (Alpha) et le Quintette « La Truite » avec Christophe Eschenbach et le quatuor Thymos (Avie). Sa discographie comprend également des œuvres de Durosoir avec le Quatuor Diotima (Alpha), de Caplet avec le Quatuor Ardeo (Timpani), de Debussy avec le Quatuor Debussy (Timpani), de Félicien David avec Christophe Coin (Laborie), le Sextuor de Mendelssohn (B Records)… 

Marie Nicole Lemieux - Photo : Martin Tremblay / Warner-Classics

ANNIVERSAIRE RAVEL 2/5 - Les Matins du National

Une « blonde dont les coiffeurs divins sont des orfèvres », une flûte « comme un mystérieux baiser » : la voix secrète de Maurice Ravel s’élève par…
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